Je suis Meryouma. Je suis Mahboula. J’ai 54 ans et j’ai une histoire à vous raconter. Mon histoire de vie et de survie dans un mariage avec un Franc Maçon Manipulateur Pervers Narcissique (MPN).
Il était une fois une hôtesse d’agence d’une compagnie aérienne. C’est en 1989. J’ai 28 ans. Quand je le rencontre, je crois rencontrer le prince charmant ! Mon Dieu !
Lui, il a 45 ans. Il impressionne par sa prestance, son sourire enjôleur, son geste large et ses yeux verts. Il inspire confiance maturité et sécurité.
A l’époque je suis mère célibataire ; maman d’une petite fille de 7 ans que j’avais eu à 21ans. Le père de mon aînée m’avait avoué une double relation quand j’étais enceinte et je lui avais donné 1an après la naissance pour honorer son engagement en vain. Du fait de plusieurs problèmes dans ma famille, ma fille est accaparée par mes parents. Ma mère s’approprie ma fille. Je souffre je pleure je crie qu’on respecte mon droit parental en vain. Moi-même, je suis une fille rejetée, maudite, battue et humiliée et ignorée par son père de l’âge de 16 à 50 ans. J’ai attendu sa reconnaissance jusqu’à son dernier souffle ma main dans la sienne……en vain ! Je ne l’ai trouvé que quelques années plus tard en livrant combat pour faire reconnaître ma légitimité sur les propriétés de mon père dont je reste la dernière d’une famille de 5.
Vu mon parcours de vilain petit canard – que ma mère avait surnommée Satana sans doute pour mon côté rebelle passionnée et insolente envers eux (ce qui me sauvera bien des fois) – j’étais la proie facile soumise et docile d’un homme dans lequel je croyais trouver la reconnaissance que n’avais jamais eu avec mon père.
Bref. Cet homme charmant m’a séduite : livraison de fleurs, restaurants classes, séances shopping en salons privés il me traite en Princesse ! Il m’a mise sur orbite. Pendant 6 mois sans me toucher ! Vous imaginez combien j’étais en confiance, amoureuse et accro. Puis est venue l’étape “trépanation sexuelle”. Il m’a rendue démentiellement accro au sexe à raison de 5fois/séance 3fois/jour ! J’étais littéralement subjuguée, possédée, sous emprise mentale et physique ! Je ne voyais que par lui, je ne respirais que par lui ; je devenais sa “chose” dans tous les sens du terme. Il disposait de moi pour entretenir sa maison, faire sa cuisine ; son repassage pendant qu’il profitait de son week-end avec ses amis et des filles sur un ilot.
À 28 ans je faisais du 38-40 mais il me voulait en 36 donc à moi les coachings intenses pour avoir la taille qui pouvait satisfaire mon maître !
Il m’a épousé en 1994 en Yvelines. Il m’avait donné le choix de le suivre en France à sa nouvelle affectation professionnelle ou de rester avec notre ainée sur mon archipel du Pacifique. Confiante et aimante, j’ai donc quitté ma carrière en compagnie aérienne avec une disponibilité parentale au bout de 12 ans d’ancienneté dans mon métier. J’interrompais ainsi précocement ma carrière alors que j’étais promise de passer Chef d’Agence. A noter que plus tard, nous étions rentrés dans le Pacifique en 1998 et que là aussi j’avais abandonné encore une fois une carrière prometteuse d’attachée commerciale.
Il m’a épousée donc. Selon sa propre déclaration il comptait m’épouser pour « valider sa part déductible d’impôts » ! Il m’a épousée et de là a commencé l’enfer ou tout lui était dû ! J’allais être la belle-mère soumise et dévouée de ses deux garçons nés de son premier mariage. Pourtant il a aussi tenté de me prostituer – soit disant par preuve d’amour pour lui – j’avais même dit OK mais finalement cela n’avait pas abouti !
J’ai pris ma 1ere gifle avec mise en demeure de me la fermer au bout de la 1iere année de vie commune !
Mon insolence et sursaut d’assurance avec compensation occasionnelles de mes frustrations par des achats compulsifs ou des réflexions pertinentes « JUSTIFIERONT » des CORRECTONS MAGISTRALES : bleus aux membres, hématomes sur le corps, cocards aux yeux et surtout le cœur en miettes pour une confiance trahie et des sentiments entiers vrais authentiques piétinés. Des sanctions affectives comprenant sevrage sexuel et isolement relationnel conjugale et familiale comme une pestiférée, montant mes deux filles contre moi.
Lorsqu’il a découvert mes pouvoirs d’empathe et de médium, il a exploité mes capacités pour en constituer un revenu à plein temps et même en faire une animation au repas de ses frères maçons !
Il m’a fait quitter mes emplois pour neutraliser mon ambition. Isolée à domicile ma vie sociale se limitait à celle de mon époux franc maçon. Il a voulu surtout neutraliser ma personnalité indépendante puisque je chemine seule depuis l’âge de 17ans.
J’ai eu deux filles avec lui. Agées aujourd’hui de 24 ans et 16 ans.
J’ai quitté le domicile conjugal en 2002 suite à des violences physiques persistantes et progressivement humiliantes de 1989 à 2002 : coups de pieds dans le postérieur tandis que je donnais le bain à ma dernière fille de quelques mois, il m’a plusieurs fois jetée à terre, pied sur la carotide comme un simple gibier, gifles magistrales, cocard aux yeux, hématomes aux bras, hélas toujours sous les yeux de mes filles !
Sans parler des sanctions affectives et intimes sur des années, pour « résistance légitime à me soumettre » !!! Également pour avoir refusé l’avortement de notre dernière fille LEGITIME issue d’un « dérapage exceptionnel » du père le 10 Octobre 1999 tandis que nous faisions chambre à part depuis 2 ans !
Je suis partie le cœur lourd, laissant ma fille âgée de 9 ans. Suite à un accord en apparence « amiable », je suis partie avec la dernière qui n’avait que 2 ans à l’époque. Elle me sera enlevée ou plutôt arrachée des bras manu militari 1 an plus tard. Je suis partie dénuée de toute consistance ambition, sans but ni moyens ; juste par instinct de survie comme on peut fuir d’un enfer. Mentalement, j’étais comme une coquille vide mais j’étais déterminée à mettre fin à ces scènes insoutenables pour mes enfants autant que pour moi-même. J’étais arrivée au bout de mes limites de persévérance, de constance et d’engagement conjugal, convaincue qu’une issue irrémédiable, genre crime passionnel me guettait, puisque la dernière agression faisait état par certificat médical d’une tentative d’étranglement avec gros hématome dans le dos et déplacements des vertèbres dont mes filles et mon kinésithérapeute peuvent en attester.
Le divorce est intervenu en 2004 au bout de deux ans de cauchemar.
J’ai donc quitté l’archipel pour tenter de m’installer dans plusieurs pays mais sans mes filles j’avais perdu ma boussole. Mes filles me manquaient et je suis retourné sur l’archipel en 2006.
Tirant profit du syndrome de Stockholm et profitant de ma totale faiblesse, mon bourreau s’est alors octroyé le droit indécent et affligeant de faire de moi son esclave sexuelle adultère de Juillet 2006 à Juillet 2012, disposant de mes faveurs à toutes heures du jour sans même mon consentement !
J’ai également été séquestrée, abusée, violée, plusieurs jours dans une chambre d’hôtel, puis agressée sexuellement à mon domicile, devant témoins, harcelée par téléphone, sur mes différents lieux de travail, occasionnant des licenciements sans préavis pour crises de larmes et grave dépression, poursuivie par multiples procédures de police et juridique et interdite d’approcher mes enfants à défaut de lui accorder mes faveurs, jusqu’à me contraindre sexuellement pour m’autoriser 2hrs avec elles à la sortie des classes, le temps du gouter et des devoirs à mon domicile, en cachette de sa 3ème épouse. EPOUSE ?! non, pardon ! NOUNOU à temps complet, DEPUIS TOUJOURS, le père étant peu disponible compte tenu de ses multiples engagements socioprofessionnels et relationnels maçonniques à l’extérieur.
J’ai été obligé de m’exiler encore une fois. Pour ma propre survie.
Les années passent, depuis 2002, le début de la procédure de divorce. Et personne n’entend mes appels au secours dans l’intérêt de mes filles ! Ni policier, ni psychiatre, ni expert, ni procureur, ni juge. De toutes les enquêtes ou expertises à cet effet, de toutes les personnes ayant eu à débattre de notre conflit, aucune n’ont identifié la pression insoutenable du père, faisant de nous toutes, ses filles, ses épouses, des victimes émotionnellement instables à vie, meurtries, humiliées, ignorées, laissées pour compte, face à son obsession de maîtrise narcissique !
Des années que je tente de faire connaître la vérité sur les « rigueurs patriarcales perverses et machiavéliques » de notre foyer ! Le père jouant à la perfection de l’alternance du chaud et froid affectif, appliquant une déstabilisation qui fait perdre toute confiance en soi.
À défaut d’être aimant, engagé, tolérant, respectable et honorable en tant que père, mon ex n’est qu’un frustré, aigri, dépité. Un perdant qui mène une existence vide de sens, basée sur les apparences, matérialiste à l’extrême, ayant bafoué, par rancœur persistante, toutes nos valeurs familiales, hypocritement encensées au sein de sa loge maçonnique, sous les feux de la rampe, où il excelle en Maître du 4éme niveau ! Et dire que ce sont là les hommes qui décident du sort du monde ! Ceux-là même qui maltraitent les femmes et les enfants. Quel monde !
Aujourd’hui encore ça continue. Ma fille mineure est maltraitée psychologiquement par son père et ayant fait le choix de vivre avec moi, j’ai été contrainte de faire appel aux juge des Tutelle pour tenter de faire valider l’émancipation anticipée à 16 ans de ma fille et ainsi légaliser son statut. Je fus mise en demeure d’expliquer et justifier notre position face à une partie adverse diffamatoire et vindicative, le père de ma fille et son jeu malsain de me faire passer pour la mégère, la rebelle, la marginale et la bête à abattre tout en ignorant sciemment le mal être de sa propre fille, voulant lui imposer de continuer à vivre avec lui dans la souffrance.
Ce fut une torture de vivre séparée de mes filles mais c’était ma survie ou ma perte. Après la garde à vue, l’internement en psychiatrie m’attendait au tournant ! J’ai choisi consciemment de durer dans le temps pour revenir et rester accessible à mes filles le moment venu. Je ne prétends pas être un exemple à suivre mais j’ai choisi la voie la plus difficile par instinct de survie …
Parce que se soumettre et abdiquer est en apparence plus facile et simple (ZONE DE CONFORT) mais ce n’est pas le modèle de soi qu’on cherche à donner à nos enfants il me semble
J’ai longtemps poursuivi le schéma du MPN sur mes autres partenaires jusqu’à ce que je comprenne que c’est ma tolérance excessive qui permettait leurs emprises, manipulations et violence morale et physique !
Depuis 1995 j’avais découvert les fleurs de Bach et la kinésiologie ! C’est ce qui m’a sauvée et rendue si imparable ! Je peux faire face à toutes les situations en vraie guerrière. Merci à mon ex ! Gratitude. Cela m’a permis de ne garder aucun ressentiment ou très peu par rapport à lui qui est une plaie vivante, pitoyable et anéanti.
Il y a longtemps que je ne crois plus au prince charmant mais je me suis reconstruite en m’autorisant à retomber amoureuse. Je vis ma vie librement et à fond. C’est la voie que j’ai choisi consciemment pour redonner un sens à ma vie en évitant de regarder en arrière avec remords ou culpabilité inutile et futile pour ma santé mentale.
M.M.
Lir