Bénie avait donc été convoquée au commissariat de Police par Nipo. Ce dernier avait décidé de ne plus lui amener les enfants après un week-end. Il avait décidé de les garder chez lui et il avait refusé à Bénie de les voir.
Le jour de la convocation, Bénie a suivi le conseil de Me Korazo : elle s’est rendue au commissariat avec sérénité et un esprit positif.
Jomo était venu chercher Bénie. En la déposant devant le commissariat il a dit :
– Bon courage, chérie. Tu m’appelles dès que tu fini et je viendrai te chercher.
– Merci ! à tout de suite, répondit Bénie.
Connaissant Nipo, Bénie savait qu’il l’avait convoquée pour rien de concret. Mais elle savait qu’elle ne pouvait pas convaincre son avocate de cela ; En plus, si elle ne s’y rendait pas, Nipo allait commencer à utiliser cela contre elle au Tribunal, en se victimisant. En entrant dans le commissariat, Bénie se disait : il m’a fait venir ici pour ses caprices de pervers narcissique… Si je ne savais pas ce qu’il est et ses manières, je serais en colère à l’heure-là. Merci Seigneur de m’avoir permis de comprendre…
Arrivés à l’intérieur du Commissariat, Bénie s’est renseignée d’abord pour savoir à quel bureau elle devait se rendre
– Bonjour Monsieur. J’ai reçu cette convocation. C’est où ?
– C’est par là Madame, répondit le Policier. Cette porte en face.
Le bureau en question était fermé. Bénie aperçut Nipo qui était déjà là et qui faisait des cent pas devant le bureau.
– Bonjour, dit Nipo en voyant Bénie.
– Salut !
Bénie se mit à le regarder sans rien dire d’autre. Elle remarqua combien il avait encore grossi et se rappela son malin de refuser de suivre les conseils et l’exemple de Bénie quand il avait commencé à prendre du poids. A l’époque, Bénie avait eu de mal à comprendre ce comportement de refuser de suivre des conseils utile à soi-même en donnant des raisons bidons lié à l’ego. Quand je pense qu’il refusait mes conseils tout en m’accusant d’être responsable de sa prise de poids…Hum , pensait Bénie en regardant le gros ventre de Nipo. Dieu merci que je n’ai plus à subir tout ça…
La voix du Policier fit sortir Bénie de ses pensées.
– Bonjour Monsieur, bonjour Madame. Entrez s’il vous plait !
– Asseyez-vous, continua le Policier
Bénie et Nipo s’essayèrent en face du Policier.
Ce dernier posa directement la question
– Monsieur Nipo, vous avez convoqué Madame Bénie ici au Commissariat…De quoi s’agit-il ? Pourquoi vous l’avez convoquée ?
Nipo commença à expliquer :
– C’est mon ex-femme. Depuis quatre mois, le Tribunal a rendu le jugement du divorce et m’a donné la gardé des enfants. J’ai demandé à Bénie de me les amenés mais elle a refusé.
– Vous avez une copie de ce jugement ? demanda le Policier
– Oui, le voici.
– Et donc ?
– Donc depuis le week-end dernier, j’ai décidé de garder les enfants chez moi conformément au jugement.
– Et pourquoi vous l’avez convoquée ici ? demanda le Policier, un peu étonné
– Je l’ai convoquée ici pour trois choses : d’abord pour que la Police la mettre en garde de ne pas me faire la bagarre ou des interactions pour m’arracher les enfants (notamment à la sortie de l’école). La deuxième chose, c’est pour que la Police lui interdise de faire disparaître les enfants en dehors du territoire gondwanais. Et enfin, je voudrais que la Police lui dise de me remettre la Carte d’identité et le Passeport d’Enzo, notre fille.
Tout ça pour ça ?! , pensa Bénie, en attendant les raisons de sa convocation, Elle avait eu envie d’éclater de rire, tellement amusée par le niveau de bêtise de Nipo et son incapacité à ressentir la honte. Ah ! Les pervers narcissiques , se dit Bénie en se retenant de rire et en souriant tristement.
Pendant que Nipo parlait, Bénie l’avait regardé et elle s’est remise à se souvenir de tous les comportements bizarres qu’elles avaient notés chez lui pendant 10 ans de mariage sans comprendre ce qui pouvait bien les expliquer. Ah les pervers narcissiques, pensait-elle
De temps en temps elle regardait aussi le Policier et elle se disait : voilà le monde des hommes; un homme en train de parler à un autre homme…est-ce que ces gars sont conscient de combien ils sont ridicules ?
Bénie jetait aussi un œil dans le bureau et se disait : donc je suis assise ici dans un commissariat, convoquée par le père de mes enfants qui est entrain de dire des conneries sans aucune honte. …le patriarcat est vraiment une belle merde…
Un jour tu fais confiance à un homme, tu décides de fonder une famille avec lui, tu gardes les grossesse pendant des mois, ton corps se déforme, tu gères les malaises et les maladies, tu supportes les examens et les attouchements de gynécologues, tu accouches au péril de ta vie, tu cours matin et soir pour allaiter les bébés, tu passes des nuits blanches à veiller sur tes enfants, tu passes des années à te débrouiller pour les éduquer du mieux que tu peux et puis un jour tu te retrouves dans un commissariat de police en train d’écouter le père de tes enfants s’adresser à un inconnu en parlant de “ses enfants” comme s’il avait eu à faire quelque chose de spécial pour eux…Dieu merci, tout ça ce sont des leçons de vie…Il faut juste apprendre et passer son chemin…
Pour la deuxième fois, la voix du Policier fit sortir Bénie de ses pensées
– Madame Bénie, vous avez entendu les raisons de votre convocation. Qu’avez-vous à dire ?
– Monsieur, depuis que j’ai demandé le divorce, j’ai gardé les enfants et j’ai toujours été correcte par rapport à la visite de leur père. Voici de messages qui le prouvent…Je ne suis pas le genre de femmes qui empêchent les enfants de voir leur père. Je sais que cela détruit.
Bénie montra au Policier les imprimés des messages et elle a poursuivi :
– Il est vrai qu’un jugement a été rendu par le Tribunal. Mais dès le lendemain du jugement, j’ai fait appel. Voici l’attestation d’appel. Pour moi les enfants doivent vivre avec leur mère et c’est à cause de cela que j’ai fait appel du jugement de divorce. J’ai déjà exprimé cela à Nipo et je l’ai fait de manière pacifique comme vous pouvez le voir dans ce message-ci.
– Je vois…répondit le Policier.
– Contrairement à ce que Nipo raconte, je n’ai pas l’intention de faire la bagarre repris Bénie. Je n’ai jamais eu cette intention. En fait, la bagarre, ce n’est pas mon truc. Moi, j’aime la paix…La vrai paix, pas pour faire semblant ! C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de divorcer : je préfère vivre seule en paix que vivre en mariage dans les tourments et le stress incessant.
– Les enfants ne sont pas des objets sur lesquels nous chacun de nous doit tirer, continua Bénie. Les enfants sont des être humains, des âmes sacrés. Il faut les laisser grandir en paix ! Même si nous avons divorcé, normalement ce n’est pas une raison pour blesser les enfants. En tant que parent, notre devoir est de nous occuper d’eux et de nous assurer qu’ils ne manquent de rien. C’est mon avis!
-Avez-vous l’intention de faire disparaître les enfants?
-Contrairement à ce que Nipo vous raconte, je n’ai pas l’intention d’amener les enfants à l’extérieur du Gondwana sans autorisation parentale ou autorisation juridique ! à ce que je sache, cela est un délit et si je le fais je serai arrêtée et poursuivie pour ça. Normalement avec la nouvelle réglementation au niveau internationale, je ne pourrai même pas prendre l’avion ou passer une frontière sans l’autorisation. J’ai demandé cette autorisation pour aller en vacances avec les enfants et Nipo a refusé. J’ai pris note et j’attendrai patiemment le moment où je pourrai voyager avec les enfants, je sais que j’ai ce droit. Je ne comprends pas trop à quoi ça rime de me convoquer ici pour que la Police me dise de ne pas commettre ce crime. Est-ce que vous convoquer tous les citoyens gondwanais à la Police pour leur dire de ne pas commettre des crimes ? Nul n’est cessé ignorer la loi. Si je vole vos enfants, je serai poursuivie et punie. Ou bien?
– Et pour le passeport de l’enfant ? demanda le policier
– Il n’y pas de problème! répondit Bénie. Il peut venir le chercher à mon retour de mission, le vendredi prochain ou en week-end. Il n y’a aucun problème parce que je n’ai pas refusé de le lui remettre…
Pendant que Bénie parlait, le Policier la regardait avec un mélange d’étonnement et d’admiration. Il était clair qu’il ne s’attendait pas à autant de calme ni à un tel discours de la part d’une femme en divorce à qui le père vient d’arracher les enfants. Ils sont surement habitués à voir les femmes pleurer, hurler, se tordre de douleurs et insulter les hommes, se dit Bénie en regardant le Policier droit dans les yeux.
Quand Bénie a fini de parler, le Policier a repris la parole.
– Madame, vraiment je vous félicite pour votre grandeur d’esprit. Ne vous inquiétez pas. Tout ira bien pour vos enfants, par la grâce de Dieu.
– Amen, répondit Bénie en souriant
– Selon le Code de l’enfant la garde des enfants est réservée à leur père pour qu’il s’occupe d’eux… la mère a le droit de visite…le papa doit se charger de tout…le papa doit faire en sorte que les enfants devienne quelque chose demain… la maman doit juste appeler les enfants et leur rendre visite…
Bénie savait bien que tout cela était faux. Mais elle n’a pas parlé. Elle était consciente qu’elle n’était pas venue dans ce commissariat pour faire un débat avec ce Policier sur la Loi portant Code de la Famille et des Personnes au Gondwana. Donc elle se tut et le laissa continuer. Ça doit être les baratins qu’ils servent à des pauvres femmes qui ignorent leurs droits, juste pour les convaincre de laisser les pères garder les enfants, se dit Bénie.
A ce moment, Bénie a eu envie de lui citer le célèbre poème de Khalil Gibran :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas…
Mais Bénie savait que ce Policier ne pouvait probablement pas comprendre le sens spirituel et profond de ce poème. Encore moins le message qu’il véhicule pour Bénie et tous les autres parents divorcés (ou pas). Donc Bénie s’est tue et elle a continué à fixer le policier dans les yeux, en silence.
Quand le Policier a vu que Bénie ne réagissait pas à son “mensonge juridique” , il a donc continué en s’adressant à Nipo :
– Monsieur, vous avez entendu ce que Madame a dit. Est-ce que vous voulez qu’on lui fasse signer un engagement formel ?
– Non, répondit Nipo. Ce n’est pas nécessaire à l’étape actuelle.
Ah ! Donc il y aura d’autres étapes ? Se dit Bénie. Ah ! Les pervers narcissiques…
– Okay ! Repris le policier. Veuillez donc m’appeler sur ce numéro pour me rendre compte de comment Madame aura respecté ses engagements. Et si vous avez encore besoin de moi, n’hésitez pas. Au revoir !
– Merci Monsieur, répondit Bénie en se levant et en souriant au Policier. Bonne journée!
Une fois, dehors, Bénie a appelé Jomo pour lui dire qu’elle avait fini. Il est donc venu la chercher pour l’amener à son bureau.
– Je vois que tu te sens mieux…
– Ah oui ! Je me sens bien mieux
– Quand tu m’as dit tout à l’heure “j’ai fini“, tu l’as dit avec le sourire; j’ai senti que tu étais soulagée de finir avec cette convocation…
– J’ai dit ce que j’avais à dire. Le reste, c’est de veiller à rester positive. Si Nipo veut s’inventer des “bagarres” dans son esprit, c’est son problème. Moi j’ai fini avec la souffrance des jeux pervers. Il ne peut plus m’affecter avec ses agissements parce que j’ai compris…
– Si au moins il pouvait le comprendre…
– Il ne peut pas. Sa nature, c’est de créer le désordre et il ignore cela car il se croit parfait.
– C’est vraiment bizarre ce truc, je n’arrive pas à comprendre! Un homme qui prend ses enfants pour les confier à sa concubine alors que leur mère est vivante, aimante et capable de s’occuper d’eux… Je ne comprends pas ce comportement…
– C’est un comportement de pervers narcissique, darling. Ya rien d’autre à comprendre.
– Il fait ça juste pour te faire mal…
– Malheureusement, il va surtout faire du mal aux enfants. …Dommage pour eux. Mais tu sais ce qu’on dit ? Chacun a son karma…Je vais faire de mon mieux pour eux et le reste, Dieu va gérer. Ce ne sont pas mes enfants oohh, je ne suis que leur mère…Dieu qui les a créés va veiller sur eux.
– C’est vrai. Restons positifs , Dieu est contrôle !
– Je dois aller rendre compte à Maître Korazo…
– Ah oui, c’est vrai. Tu iras quand ?
– Vendredi après-midi. Elle m’a déjà donné RDV.
– Super !
Bénie a donc raconté l’histoire du commissariat à son avocate et à ses parents. Et elle est restée fidèle à la promesse qu’elle avait fait à Me Korazo : elle n’a plus rien demandé à Nipo par rapport aux enfants. Elle s’inquiétait un peu pour eux, mais à chaque fois, elle s’encourageait à rester positive et à ne pas perdre sa joie de vivre à cause des agissements d’un homme inconscient. Elle s’était fait la promesse à elle-même et elle était décidée à relever le défi. Elle se disait : je sais que je dois être bien pour eux. Si je m’effondre, ils seront mal aussi. Par contre si je suis bien portante et en joie, cela va agir sur eux positivement, même si je ne suis pas avec eux. Je dois garder la bonne énergie…Il le faut!
Au bout de deux semaines, elle a décidé de passer à leur école juste pour les voir et les embrasser. Elle a donc appelé l’école pour prévenir qu’elle allait passer voir les enfants à la récréation.
Quand, Bénie les a vus, elle a noté qu’ils étaient bizarres. Mais elle s’est contente de leur sourire et de les prendre dans ses bras et les couvrir de bisous.
-Comment ça va, mes chéris ?
– Ça va !
Hum ! Les enfants sont traumatisés, constata Bénie. Surtout Undo (le garçon) qui avait changé d’attitude et semblait distant et triste. Il avait eu du mal à parler à Bénie alors que d’habitude il parle énormément en riant et en la câlinant ! Enzo, la petite, elle fuyait Bénie du regard ! Ses cheveux n’avaient pas été faits, ses tresses et ses perles étaient dans un état sale et désolant ! Son apparence était très triste comparée à ce qu’elle avait l’habitude d’avoir comme coiffure pendant toutes les semaines à l’école. Enzo a des beaux cheveux crépus et assez longs et aussi durs qui nécessitent un traitement hydratant régulier. Bénie s’occupait des cheveux de sa fille depuis qu’elle était née.
– Comment ça se passe chez papa ?
– Ça va !
– C’est bien…
– Mais maman, nous avons demandé à papa de venir chez toi en week-end passé mais papa a refusé…
– Ah bon ? Pourquoi il a refusé ?
– Il nous a dit qu’il était trop tôt et qu’on devait attendre le mois de Décembre…
– Oh! C’est dommage ! Mais que pensez-vous du fait qu’il a décidé de vous garder chez lui ?
– On n’est pas d’accord de ça !
– Vous lui avez dit ça ?
– Non, non. On ne lui a rien dit.
– Okay ! Ce n’est pas grave, mes chéris. Il y aura une solution. D’accord ?
– Oui maman. Au revoir maman…
Cela n’a pas étonné Bénie que les enfants n’avaient pas dit à Nipo ce qu’ils pensaient vraiment. Ils ont peur de lui et donc ils n’osent pas contredire ses décisions.
En quittant l’école, Bénie était contente d’avoir pu voir les enfants et apprécier leur niveau de choc émotionnel. Elle est directement allée chez sa mère pour lui raconter sa visite à l’école des enfants.
Connaissant Nipo, elle savait qu’il allait faire des histoires et ça n’a pas tardé. Bénie savait aussi qu’il allait avoir une réaction digne d’un pervers narcissique et elle a pu vérifier ça en lisant le message qu’il a envoyé.
Dès que le message est venu, Bénie l’a montré à sa mère et à son père
– Maman, papa, regardez-moi ça ! Quand je vous dis que Nipo n’est pas bien…
– Mais c’est quoi ça ?! s’étonna la maman de Bénie en lisant le message.
– Quel homme normal peut poser ce genre de questions ? dit Bénie. Il a séquestré mes enfants et je ne les ai pas vu depuis deux longues semaines et quand je passe les embrasser pour 5 minutes, il me parle d’ “urgence” ! Mschwiimm
– Il se fout du monde…mais son comportement est quand-même étrange.
– Si c’était avant, ce message allait m’énerver et j’allais l’appeler, expliquer, etc…J’allais perdre mon énergie à expliquer à un pervers narcissique qu’il y a quelque chose qu’on appelle l’amour maternel. Hum! Si c’était avant, j’allais m’énerver et m’épuiser. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui , je ne me fatigue plus. Je sais qu’il ne changera jamais.
-Est-ce que Nipo n’a pas eu des problèmes dans son enfance ? demanda la maman de Bénie
– Oh oui bien sûr, répondit le père de Bénie. J’ai eu des informations sur son histoire… les conditions dans lesquelles sa mère est tombée enceinte de lui, les conditions dans lesquels ses parents se sont séparés, les conditions dans lesquels il a grandi…ça ne peut que faire de lui un individu gâté…
– Vraiment gâté, repris la maman de Bénie. J’ai d’ailleurs remarqué qu’il n’appelle jamais sa mère “maman”. ça m’a toujours intriguée…
– Je pense que Nipo n’a aucune notion de l’amour maternel au vrai sens du terme, expliqua Bénie. Enfant, il n’a pas été éduqué, aimé et respecté comme un être humain. Il a été élevé et instrumentalisé. Et voilà, il est devenu un beau pervers narcissique.
– La mère de Nipo et son mari ont fait de lui un enfant-dieu habitué à être constamment adulé à cause de sa réussite scolaire, ajouta le père de Bénie. Il a grandi en croyant qu’il est supérieur aux autres et que lui seul a droit à tout. D’où son égocentrisme et sa mégalomanie…
– Ça fait vraiment peur tout ça, réagit la maman de Bénie
– Eh oui ! C’est démentiel!
– Et donc là, il veut reproduire ce schéma destructeur sur Undo et Enzo ? demanda la maman de Bénie
– Oui ! C’est exactement ce qu’il veut faire d’eux, confirma Bénie. Inconsciemment, bien sur. Lui-même ne le sait pas. Mais c’est ça qu’il va faire d’eux…Vous savez ce qu’on dit non ? Les gens blessés blessent les gens! Ses parents qui l’ont blessé il y a 40 ans ne savaient pas non plus qu’ils étaient en train de faire de lui un être dénué d’intelligence émotionnelle. Sa mère n’a toujours rien compris jusqu’à aujourd’hui…
– C’est grave ! Que Dieu nous vienne en aide…
– Vraiment, maman. Dieu seul va sauver mes enfants de ce cercle vicieux de la violence…
– As-tu rendu compte à ton avocate ?
– Oui ! Je l’ai appelée et elle m’a donné RDV le vendredi. Elle m’a dit qu’elle a pensé à une stratégie pour aider les enfants.
– Ah! Dieu merci. C’est déjà une bonne nouvelle !
– J’irai la voir et je vous dirai la suite…
Peace & Love,
AmaZone.
[…] [Précédemment : Lire l’Episode 6] […]
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3 Comments
[…] Pour lire la suite: Episode 6. […]
je prie tout les jours et envoi beaucoup de forces aux enfants. j’espère seulement que ça ne durera pas longtemps pour eux 🙁
tandis ce que NIPO….le destin n’a qu’à s’activer. trop d’innocents souffrent de ses actes!